doual'art est fondée en 1991 sans siège fixe. Dans le but de mettre l'art au cœur de toutes les problématiques urbaines et à travers des œuvres d'art crées et placées dans différents quartiers de la ville de Douala (Fresques, projets de photos, une Jam session au milieu du fleuve wouri et la statue la Nouvelle Liberté de Joseph-Francis Sumegne). En 1995, l'Espace doual'art est créé avec l'aide de l'architecte Daniele Diwouta-Kotto qui restaure un bâtiment faisant parti de La Pagode de Douala, un lieu Historique de la ville, propriété de la famille Manga Bell. Dès sa naissance, le centre d'art contemporain doual'art s’est fixé deux champs d’interventions : la ville et son développement (« doual’ ») et la création contemporaine (« art »). Ces deux axes sont restés au centre des préoccupations et des activités de l’association, qui est convaincue que la création artistique et l’essor culturel sont l'une des clefs d’un développement urbain durable. Afin de réfléchir par thématique et de fournir les premiers éléments d’observation, doual’art a imaginé le « programme SUD » (Salon urbain de Douala). Ce programme correspond à la réalisation de toute une série d’interventions artistiques dans l'espace public de Douala. Il s'agit d'une triennale d'art public. L’association œuvre depuis 2006 à la mise en valeur du patrimoine bâti de la ville, par son projet Douala ville d'art et d'histoire (DVAH), qui vise entre autres à baliser les sites historiques de la ville. Le balisage est effectué par des "arches de la mémoire", conçues par la designer Sandrine Dole, qui portent des textes en français et en anglais informant sur l'histoire des sites marqués. En 2014, elle lance le projet Kamerunstadt qui restitue les 30 premières années (1884-1914) marquant la naissance du Cameroun contemporain et dont l’objectif ici est de s’approprier ou se réapproprier l’histoire du Cameroun en tant que patrimoine collectif.